Handicap invisible : identifier pour bien accompagner la compensation
80 % des handicaps sont invisibles
Le handicap invisible fait référence aux limites fonctionnelles ou aux barrières que rencontre une personne qui ne sont pas visibles.
Les handicaps invisibles peuvent être dus à des problèmes de santé psychique, des troubles cognitifs, des douleurs chroniques ou des maladies auto-immunes. Ces conditions peuvent être très invalidantes, mais elles passent souvent inaperçues. Les handicaps invisibles sont souvent difficiles à comprendre pour les personnes qui ne les connaissent pas ou qui y sont confrontées pour la première fois. Voici quelques signes et symptômes qui peuvent parfois indiquer leur présence.
Dans tous les cas, il est essentiel de garder à l’esprit que ces signes et symptômes ne sont pas exclusifs aux handicaps invisibles et que chaque personne est unique. Enfin, la confidentialité et le respect de la vie privée sont également des principes importants à respecter dans la gestion des informations. C’est à la personne de faire état de l’existence d’une situation de handicap ou d’un besoin en aménagement. Un climat de confiance et des dispositions favorables à l’amélioration de ses conditions de travail seront des leviers essentiels pour déclarer son besoin.
Rappelons que financer la compensation raisonnable pour un collaborateur est une obligation qui s’impose à l’employeur et que nombre de solutions de financements existent telles que les aides de l’AGEFIPH, du FIPHFP, de l’OETH et de la MDPH.
Quelques signes qui peuvent vous alerter :
Si un collaborateur se plaint régulièrement de fatigue ou d’épuisement, cela peut être un indicateur d’un handicap invisible tel qu’une maladie chronique.
Des problèmes de concentration, de mémoire ou d’organisation peuvent être liés à des troubles tels que le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ou des troubles cognitifs comme dyslexie, dyscalculie.
Une anxiété élevée, des attaques de panique fréquentes ou un niveau de stress élevé peuvent être des signes d’un handicap invisible tel que des troubles anxieux ou des troubles liés à la santé mentale.
Si un collaborateur demande régulièrement des aménagements raisonnables, tels que des adaptations au poste de travail, des horaires flexibles ou des outils spécifiques, cela peut être un signe d’un handicap invisible nécessitant des ajustements pour optimiser ses performances.
Des absences récurrentes ou des congés médicaux fréquents peuvent indiquer des problèmes de santé chroniques ou des conditions qui affectent régulièrement la capacité de travail du collaborateur.
Des difficultés à comprendre les codes sociaux, à communiquer efficacement ou à s’adapter à de nouvelles situations peuvent être liées à des handicaps invisibles tels que le trouble du spectre autistique (TSA) ou des troubles de la communication.